C’est une simple question de maths : pour prendre l’avion, les voyageurs en direction des Outre-mer doivent présenter un test négatif de moins de trois jours. Or, en ce moment, les délais pour obtenir les résultats du test dépassent ces trois jours. Du coup, des personnes se retrouvent à ne pas pouvoir prendre leur avion, en attendant les résultats de leurs tests qui arrivent en général avec un jour de retard, se payer des nuits d’hôtel…
Question : comment on fait ? Le Tangue avait proposé une réponse, il y a deux semaines, pas très légale, mais selon nos confrères, pas isolée.
Interrogé par deux députés ultra-marins sur la question de la priorité de passage pour les cousins des îles et de Guyane, le ministre de la Santé, Olivier Véran, a apparemment eu du mal à cerner le problème : “Très clairement, la liste des personnes prioritaires pour les tests sont les personnes qui sont symptomatiques, qui sont cas contact, ou des personnels soignants et aides à domicile en contact direct avec des personnes vulnérables […] Nous ne pouvons pas élargir cette liste aux personnes amenées à voyager, car il y a des endroits où même pour les prioritaires, les délais se sont allongés. […] j’invite les personnes à anticiper la réalisation de leur prélèvement de l’ordre d’une semaine.” Euh… quoi ? Anticiper d’une semaine ? C’est-à-dire ? Faire un test qui doit dater de moins de trois jours… sept jours avant ? On en a lu, des déclarations à côté de la plaque, mais celle-ci bat tous les records. Photoshop risque de chauffer ces jours prochains.
L. C.
Il est bien, cet article gratuit. Je m’abonne, pour lire les autres ici.
Ou je file un p’tit pourboire ici.