Sur Free Dom, les animateurs ne font pas que laisser dire tout et n’importe quoi aux auditeurs sans jamais apporter la moindre vérification ou information. Pas la peine, donc, de revenir, sur le monceau de bêtises sur l’épidémie due au Sars Cov 2 balancées à l’antenne, auxquelles la personne derrière le micro n’a rien de mieux à répondre que “Ah Bon ? Bon, ben on va demander l’avis aux auditeurs…“
Non, dimanche, soir, c’est bien depuis les locaux de la radio à la colombe qu’est sorti un dérapage assez hallucinant.
Un monsieur appelle pour expliquer qu’il a effectué un virement grâce à une application à une femme qu’il ne connaissait pas mais avec qui il avait discuté sur les réseaux sociaux, dans le but d’avoir des relations sexuelles. Arnaque classique, au moment du rendez-vous, personne. Le monsieur cherche donc à savoir si, en effet, il s’est fait pigeonner. Derrière l’animatrice, on entend glousser le reste de l’équipe. Puis, cette perle de la dame derrière le micro :
“Faut aller au Pôle océan, on me dit que c’est moins cher ! Et en plus, on peut tâter la marchandise avant de payer ! Ah ah ah !“
“Marchandise“. “Tâter“. Ce que vient de faire l’équipe de Free Dom, c’est non seulement de se marrer, devant des milliers d’auditeurs, de ces femmes souvent obligées de se prostituer, mais aussi d’inciter aux agressions sexuelles tout en les déshumanisant en les plaçant au même rang que les tomates qu’on tripote au marché forain avant de les acheter.
Demain, 14 juillet, c’est l’anniversaire de Free Dom. Nul doute qu’en ce jour de fête à la gloire de la radio de Camille Sudre, on ne reviendra pas sur cet énième dérapage qui est tout, sauf rigolo.
L. C.