Aujourd’hui, la Préf’ a fait un bilan sur les chiffres de la délinquance à La Réunion, et à peu près tout le monde va vous en parler (lisez nos confrères).
Le Tangue a surtout jeté un coup d’oeil aux chiffres liés aux stupéfiants, parce que la drogue, c’est mal (sans rire, on le pense vraiment, et on met l’alcool dedans).
Dans son communiqué, la Préf’ note une “Augmentation des infractions à la législation sur les stupéfiants“, y voyant “un fort engagement des forces de sécurité intérieure et des douanes dans la lutte contre les trafics de stupéfiants”. On a vu ça, avec l’opération “Place nette“.
Branle-bas de combat chez les pandores pour quelques grammes de stups
Mais Le Tangue est curieux. Il a donc récupéré les chiffres du Service statistique du ministère de l’Intérieur, par département. C’est chiant, y a plein de tableaux excel, mais on peut y lire des chiffres plus fins.
Dans les données concernant les stupéfiants, deux catégories : les mis en cause pour “usage“, et ceux pour “trafic“. On ne retrouve pas exactement les mêmes chiffres que ceux communiqués par la Préfecture aujourd’hui, mais ils sont très proches et, surtout, la tendance sur les années passées est la même.
Or, que constate-t-on ? Que le nombre de mis en cause pour trafic ne représente, en 2023, que… 13% des infractions.
Nombre d’infractions liées aux stupéfiants, selon le Service statistique du ministère de l’Intérieur.
Le reste ? Des usagers. La plupart du temps, donc, le copain fumeur de zamal. Dans la majorité des cas, donc, “le fort engagement des forces de sécurité intérieure” consiste donc à choper l’usager. Pour les chiffres, on dit merci qui ? Merci le fumeur de zamal !
L. C.