Deux salles, deux ambiances. Chez nous, Marine Le Pen et son RN sont chez eux. Ca se promène, c’est accueilli à bras ouverts par les élus, ça va même jusqu’à fêter le 20 désamb à La Plaine-des-Cafres, et personne pour lever un sourcil (sauf Le Tangue, évidemment).

 

“J’m’en bats les couilles, je dis pas bonjour”

 

Chez les cousins des Antilles, pas question de laisser l’extrême-droite en paix. En 2022, Marine Le Pen  s’était fait plus que chahuter en pleine campagne. La semaine dernière, son successeur Jordan Bardella, en campagne pour les Européennes, a été accueilli par une floppée de communiqués de la classe politique locale rappelant la xénophobie du parti. Invité sur Radio Caraïbes international, il a eu droit à une interview… normale : notre consoeur a demandé des réponses à ses questions – qu’il n’a pas fournies – insistant notamment sur la position de son groupe lors du vote pour la reconnaissance, par l’UE, de la traite négrière comme un crime contre l’humanité. Sujet sur lequel Bardella a tourné autour du pot. On en avait parlé là.

 

Revoilà Maxette, toujours à l’extrême-droite, sauf pour la 1ère

 

Ca change du cirage de pompes sur Free Dom ou de la banalisation sur la 1ère à la télé. Fin de l’histoire ? La consoeur en question a été retirée de l’antenne. Dans l’indifférence ? Ben toujours pas : cinq parlementaires antillais ont produit une lettre ouverte pour s’indigner de cette mise à l’écart. Ca change de La Réunion : ici, la gauche fait campagne avec le RN et reprend ses thèmes de campagne. Sûr que pour les jolies photos dans les Outremer, c’est chez nous que le RN préférera venir à l’avenir.

 

Viens casser du pédé chez les feignasses, mais fais gaffe aux salopes !

 

L. C.