Il n’y a pas que les retraites, qui occupent l’agenda du député Frédéric Maillot. La semaine dernière, on avait failli comprendre l’inverse.
C’est donc avec un petit étonnement que nous avons reçu, comme la plupart de nos confrères, le communiqué du député, envoyé aux rédactions, nous annonçant le “vote favorable […] de la commission des affaires économiques pour l’ouverture d’une commission d’enquête parlementaire sur la vie chère avec un focus sur les concentrations dans la grande distribution en Outremer et en particulier à La Réunion.” L’ouverture (ou non) de cette commission sera mis au vote en hémicycle le 9 février ; et comme Le Tangue a pu le vérifier, c’est en effet un des chevaux de bataille du député depuis presque un an.
Evidemment, au Tangue, nous allons particulièrement suivre le sujet. Parce que cette enquête permettra, peut-être, d’en savoir plus sur la décision de l’Autorité de la concurrence qui a validé le rachat d’une partie de Vindémia par le Groupe Bernard Hayot et, surtout, sur les raisons qui ont poussé Bruno Le Maire à ne pas bouger un orteil, alors qu’il en avait la possibilité (bref historique dans le lien ci-dessous) :
Si cette enquête pourrait permettre d’en savoir plus aussi sur l’état des monopoles dans grande distribution, déjà largement étudiés par l’OPMR, il faudra, encore, qu’elle se penche sur un angle mort, que l’Autorité de la concurrence avait choisi de balayer : l’omniprésence, à tous les niveaux de l’économie locale, de GBH, et pas que de la grande distrib’. Le Tangue avait effectué un panorama des marques détenues par GBH ici, ça donnait le tournis. Même les capotes et les chips :
L. C.