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Ce jour, Jean-Luc Poudroux avait le droit de poser une question au gouvernement, il en a profité pour discuter du “risque requin” à l’Assemble nationale. Conseillé par Jean-François Nativel, qui l’avait soutenu au deuxième tour des législatives partielles, il a bien évidemment répété l’argumentaire des partisans de la pêche pour réduire le risque. Argumentaire qui, comme nous l’avons montré plusieurs fois, ne repose quasiment sur aucune étude scientifique, quand il n’est pas carrément mensonger.
Nous avons donc eu droit au classique “Une île est privée de son littoral” (ce qui est faux), “Nos plages historiques se sont transformées en véritable parc à requins” (la preuve de la surpopulation de requins n’existe toujours pas), “La réserve marine protège ces prédateurs” (le rôle d’attraction de la Réserve n’est toujours pas démontré, bien au contraire. Quant aux requins protégés, au contraire, ils sont pêchés, comme l’a rappelé la ministre), soit l’argumentaire copié-collé de JFN et d’Océan prévention Réunion. Qui doivent bien représenter pas mal d’électeurs, évidemment.
L. C.